Sentier du Mont Carleton
Fiche technique
Difficulté | intense |
Type de sentier | boucle |
Longueur | 9,3 km |
Durée estimée | 3 à 4 heures |
Type de surface | forêt, rocheux |
Dénivelé | 412 mètres |
Caractéristiques | sommet, tour d’incendie |
Balisage | carrés verts |
Panorama | incontournable |
Entretien | bien entretenu |
Réseau cellulaire | faible |
Chiens | sections pentues |
Frais d’entrée | espèces uniquement |
Carte
Directions
Pour savoir comment accéder au parc, retournez sur la page du parc provincial du mont Carleton.
La partie Est de la boucle contourne le stationnement par le haut en passant par la forêt. Continuez pour traverser un bosquet de feuillus qui vous amènera jusqu’au ruisseau Mamozekel. Le sentier tourne abruptement à droite et monte en suivant ce joli ruisseau moussu.
Que dit le panneau?
LA VIE DANS UNE TOUR
Ceci servait de logement aux hommes qui guettaient les feux de forêt du haut de la tour perchée au sommet du mont Carleton. Ils venaient s'y installer autour du 15 mai et y restaient jusqu'à la fin de la période où le risque d'incendie était élévé, en octobre. Lorsque le programme a été lancé en 1923, il n'y avait qu'un seul surveillant, M. John Hanna.
Quelques années plus tard, par souci de sécurité et pour remédier à l'isolement de celui qui devait vivre seul dans la tour, on en engagé un deuxième; toutefois, ce dernier a été retiré lorsque le système de communication par radio est devenu plus sophistiqué. Durant les soirées ou les jours pluvieux ou nuageux, les hommes s'installaient dans cette cabane, ou dans une autre près du stationnement, et lisaient ou pratiquaient leur passes-temps préféré, avec pour uniques compagnons les animaux sauvages des alentours. En general, le reste du temps, le surveillant scrutait la forêt, à travers le toit vitré de la tour, à l'affêt du moindre filet du fumée. Au centre du plancher, sur une table ronde, était étalée une carte de la région qu'il pouvait consulter. Lorsqu'il décelait un début d'incendie, il pouvait tourner son alidade (règle en cuivre portant un instrument de visée) au dessus de la carte, Jusqu'à ce qu'elle indique avec précision le lieu où se trouvait le feu. Il prenait ensuite son téléphone à manivelle (ou sa radio après les années cinquante) et communiquait au bureau principal la distance approximative de l'incendie, de même que le lieu exact de son origine. Après air pris les appels des autres surveillants, les gardes forestiers traçaient sur une carte des lignes qui partaient de l'emplacement de chacune des tours et siuaient le sinistre: le point où se rencontraient les lignes.
Les surveillants trouvaiten toujours à s'occuper lorsqui'il pleuvait ou lorsque leur camarade effectuait la surveillance: ils gardaient la ligne téléphonique en bon état ou travailaient à l'amélioration des chemins menant à la tour. Mais durant la canicule, lorqui'ils ne pouvaient pas quitter la tour, ce sont d'autres hommes qui effectuaient ces travaux et qui apportaient des provisions, des journaux, etc. Lorsqu'on traversait une période de pluies incessantes, les deux surveillants allaient chacun leur tour retrouver leur famille, puis revenaient avec des provisions.
Les tours ont cessé d'être utilisées lorsu'on a commencé à patrouiller par avion, après 1968. De nos jours, les détecteurs à infrarouge, qui peuvent déceler la presence d'un feu à travers les nuages, les radios légères et sophistiquées, les pompes à haute vitesse, l'èpandage aérien d'eau et d'agents chimiques retardant la propagation du feu et les hélicoptères sont autant de moyens dont nous disposons pour combattre les incendies de forêt. Il y a aussi bien sûr l'ours Smokey qui vous rapelle que "Vous seul pouvez prévenir les incendie de forêt".
Que dit le panneau?
POSTE DE GUETTEUR POUR LES INCENDIES DE FORÊT
Ce poste d'observation fut construit en 1923. Du printemps à l'automne, ce poste et celui le long du sentier servaient de domicile et de lieu de travail à ces deux gardes forestiers. Les gardes forestiers devaient faire le relevé de la météo deux fois par jour et assurer une surveillance continue pour déceler tout incendie de forêt. Ils vérifiaient l'horizon chacun leur tour avec des jumelles. Par un temps ensoleillé, ils pouvaient apercevoir la fumée des incendies à une distance atteignant 65 km.
IL Y A DE LA FUMÉE!
Aux premiers signes de fumée, un garde forestier déterminait, sur la carte, l'angle de l'incendie à partir de l'emplacement du poste d'observation. L'autre utilisait le téléphone manuel pour alerter immédiatement le garde forestier à Plaster Rock. Les rapports des autres tours d'observation aidaient le garde forestier à déterminer l'endroit exact de l'incendie.
REMPLACÉ PAR DES AVIONS PATROUILLEURS
Ce poste d'observation a servi aux gardes forestiers pendant 45 ans. En 1968, son rôle comme un lien vital dans le réseau de détection des incendies de forêt a pris fin. Le Nouveau-Brunswick a commencé à remplacer les tours d'observation par des avions patrouilleurs pour détecter les incendies de forêt. Aujourd'hui, à partir de ce poste d'observation, les mordus de la nature peuvent admirer une vue panoramique à vous en couper le souffle. C'est aussi un monument historique rappelant les anciennes méthodes de détection des incendies de forêt au Nouveau-Brunswick.
Description
La partie Est de la boucle contourne le stationnement par le haut en passant par la forêt. Continuez pour traverser un bosquet de feuillus qui vous amènera jusqu’au ruisseau Mamozekel. Le sentier tourne abruptement à droite et monte en suivant ce joli ruisseau moussu.
La forêt de feuillus s’éclaircit au fur et à mesure de la montée. Le sentier passe à proximité du terrain de camping Headwaters après avoir quitté les abords du ruisseau. Le terrain de camping comporte des toilettes, mais elles ont connu des jours meilleurs. En suivant le sentier, on arrive à un croisement au pied d’une arête rocheuse. Le sentier de gauche vous fait passer par la forêt au pied de l’arête. C'est le chemin à prendre par mauvais temps. Si vous continuez tout droit, le sentier se mettra à gravir l’arête.
La montée jusqu’à la première arête est raide et demande parfois d’utiliser ses mains, sans être trop difficile. En arrivant sur la première arête, vous serez récompensés par une vue de l’arête principale et du sommet couronné de la tour d'incendie. Vous devrez ensuite redescendre vers un petit bosquet d’arbres avant de remonter sur l’arête principale. Depuis l’arête principale, la vue est spectaculaire partout où se pose le regard.
À l’autre extrémité de l’arête, vous arriverez à la tour d’incendie qui trône au sommet. Elle était utilisée au début du 20e siècle pour surveiller les feux de forêt (voir la section Que dit le panneau? ci-dessous). La tour ou les roches environnantes font un lieu de pique-nique idéal.
Continuez après la tour d’incendie et vous apercevrez le sentier qui entame sa descente dans la forêt sur la droite. Au pied de l’arête, une clairière marque le départ du sentier du Mont Head. À partir de cette petite clairière, le sentier se transforme en un vieux chemin qui s’apparente à un chemin rocheux pour VTT. À environ un tiers de la descente, vous arriverez à un chalet autrefois utilisé par les gardes de la tour d’incendie quand ils n’étaient pas au sommet.
Sentier parcouru pour la dernière fois : 26 septembre 2020.
Dernière mise à jour : 28 novembre 2020.