Sentier Principal
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Fiche technique
| Difficulté | facile |
| Type de sentier | linéaire |
| Longueur | 2 km |
| Durée estimée | 45 minutes aller |
| Type de surface | gravier |
| Dénivelé | 32 mètres |
| Caractéristiques | accès aux sentiers |
| Balisage | panneaus |
| Panorama | parc de loisirs |
| Entretien | bien entretenu |
| Réseau cellulaire | fort |
| Chiens | acceptés en laisse |
| Frais d’entrée | non |
Que dit le panneau?
Ville de Hampton
Bienvenue au parc de Dutch Point, porte d’accès à la portion du Grand sentier qui traverse Hampton. Ce beau parc de 30 acres se trouve sur ce qui était autrefois des terres agricoles, achetées et aménagées par la ville de Hampton à partir de 1984. Ouvert en toutes saisons, le parc de Dutch Point propose un réseau de sentier polyvalents qui vous offriront de belles vues du marais de Hampton, en passant par des boisés, des clairières et des passerelles en bois. Sur ces sentiers, vous pourriez apercevoir différents animaux sauvages des environs, comme des rats musqués, des castors, des belettes, des canards, des martins-pêcheurs, des carouges à épaulette, voire de grands hérons. Le réseau de Dutch Point comprend le sentier d’Erb (310 m), la promenade Wetmore (305 m), le sentier Coleman (425 m), le sentier Pendergrass (80 m) et la boucle Haden Hill (630 m).
Le Grand sentier traverse Hampton en empruntant des routes et des sentiers qui vont du centre communautaire de Hampton le long de la rue principale jusqu’au parc naturel Rotary de l’île Spooner et à l’école secondaire de Hampton. Profitez de vues spectaculaires sur la rivière Ossekeag et les zones humides du marais de Hampton. Ce réseau est idéal pour tous les amants des oiseaux, des pique-niques et de la nature.
Carte
Description
Le sentier principal du parc Dutch Point est un large chemin de pierre concassée qui serpente dans les bois et mène à des clairières et des grosses roches. Il permet d’accéder à tous les autres sentiers du parc (qui sont plus intéressants), ainsi qu’à une école primaire et une école élémentaire. Le sentier traverse un bosquet entre les écoles et le marais de Hampton.
En partant des terrains de sport, le sentier monte légèrement et croise le sentier Wetmore sur la droite. Au sommet, il tourne sur la droite et croise le sentier Coleman sur la gauche. En commençant sa descente vers le marais de Hampton, le sentier passe devant une petite pelouse avec une table de pique-nique sur la gauche. Non loin du pied de la butte, il tourne à droite.
Le sentier croise un sentier d’accès à l’école primaire sur la droite. Peu après, vous trouverez la boucle Haden Hill sur la gauche. Le sentier principal continue à descendre avant de décrire un autre virage serré sur la droite, en croisant plusieurs sentiers d’accès à l’école élémentaire puisqu’il passe en arrière de l’école.
Le sentier monte sur une arête, fait un autre virage serré à droite puis redescend de l’autre côté de la butte. Au pied de la pente, il débouche sur la rue School à côté du stationnement. Ici, vous pouvez prendre à gauche et poursuivre sur le sentier le long de la rue School. Il monte légèrement à côté de la rue principale avant de se terminer au début du sentier du cénotaphe.
Que dit le panneau?
Le parc de Dutch Point
Le parc de Dutch Point, tel qu’il s’appelle désormais, se compose en majorité de terres agricoles qui appartenaient à William et Marguerite Erb. Mme Erb a vendu le domaine en 1973. Celui-ci a changé de mains à plusieurs reprises au cours de la décennie suivante, sans être développé. Le 5 avril 1984, la ville de Hampton l’a acheté à John et Patricia Gandy. Le reste du parc a été obtenu en 2014 de la Province du Nouveau-Brunswick et de Hampton Community Club Inc.
Ces sentiers offrent de superbes vues du marais de Hampton. Le niveau d’eau dépend des marées de la baie de Fundy et est particulièrement élevé pendant les crues printanières. Parmi les animaux sauvages qui habitent ce parc, on trouve des rats musqués, des castors, des belettes et des canards. Lors de votre randonnée, vous pourriez voir des martins-pêcheurs, des carouges à épaulettes, des mésanges à tête noire, voire de grands hérons.
C’est le service des Loisirs de la ville de Hampton qui a été chargé de transformer ces terres agricoles en un beau parc public doté d’un réseau de sentiers. Au début, il ne s’agissait que d’un petit comité avec un budget très modeste. C’est à Charlie Branscombe, un habitant et propriétaire de la fonderie Branscombe’s Brass and Aluminum Foundry (chemin Dutch Point) et membre du comité des parcs de la ville de Hampton, que l’on doit la majorité des travaux, qu’il a effectués avec ses propres engins. Au fil des ans, des sentiers ont été ajoutés par la ville de Hampton. Le parc de Dutch Point et son réseau de sentiers est traversé par le Sentier transcanadien et comporte un ensemble de cinq sentiers : le sentier Erb’s Hill, la promenade Wetmore, le sentier Coleman, le sentier Pendergrass et la boucle Haden Hill. Ces sentiers offrent de belles vues du marais de Hampton, en serpentant dans des boisés, des clairières et sur des passerelles en bois. Aujourd’hui encore, les employés des parcs de Hampton continuent d’effectuer tous les travaux du parc avec une grande fierté.
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La rivière Kennebecasis
La rivière Kennebecasis est le principal affluent du fleuve Saint-Jean. Son bras principal traverse les comtés d’Albert et de Kings, serpentant pendant près de 95 km avant de se jeter dans le fleuve Saint-Jean à Millidgeville. La rivière Kennebecasis et ses rives abritent plusieurs espèces d’oiseaux, de mammifères et d’amphibiens : rats musqués, castors, canards, martins-pêcheurs d’Amérique, carouges à épaulettes, etc. On y recense aussi 24 espèces de poissons d’eau douce comme l’esturgeon à museau court, une espèce très ancienne. Au Canada, on ne la trouve que dans le fleuve Saint-Jean et ses affluents. La rivière Kennebecasis est aussi réputée pour sa pêche de loisirs, notamment pour le saumon de l’Atlantique et la truite mouchetée. Le public peut accéder à la rivière Kennebecasis depuis le Parc du phare.
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Le cerf de Virginie
Le cerf de Virginie est le grand mammifère le plus courant en Amérique du Nord. Au Nouveau-Brunswick, sa population serait d’environ 90 000 individus. Récemment, le cerf de Virginie est passé des bois aux zones suburbaines. Il s’adapte bien à plusieurs conditions environnementales et tolère très bien la présence des humains. Le cerf de Virginie est herbivore : son régime alimentaire se compose en majorité de végétaux, de noix et en hiver, de végétation issue des arbres. Il peut être actif en tout temps, même s’il est plus actif à l’aube et au crépuscule. Son pelage beige ou brun-roux en été devient gris-brun en hiver. Son nom anglais, le « cerf à queue blanche » renvoie au pelage blanc sous sa queue, bien visible quand il court. Le cerf de Virginie peut faire des sauts de plus de deux mètres de haut et neuf mètres de long.
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Le balbuzard pêcheur
Le balbuzard pêcheur est parfois confondu avec le pygargue à tête blanche. Il se reconnaît à son ventre blanc et à ses rayures noires sur les tempes. Puisque le balbuzard pêcheur se nourrit à 99 % de poisson, il préfère nicher au bord des lacs et des cours d’eau comme notre rivière Kennebecasis. Sa vision lui permet de repérer les objets sous la surface de l’eau depuis les airs. Il pêche en plongeant dans l’eau depuis une hauteur pouvant aller jusqu’à 30 mètres, capturant les poissons grâce à ses serres incurvées. La majorité de ces oiseaux migrateurs quittent le Nouveau-Brunswick à la fin septembre pour revenir à la mi-avril. À leur retour, ils réparent leur nid ou en construisent de nouveaux. En longeant la rivière Kennebecasis, vous aurez la chance de voir plusieurs nids car ils choisissent souvent des poteaux électriques ou des arbres morts pour construire leurs gros nids de branchages et de terre. Un nid bien construit peut être utilisé par plusieurs générations et devenir assez imposant pour qu’un humain puisse s’y assoir. Même si le balbuzard pêcheur est un oiseau commun à Hampton, cette espèce est peu courante dans de nombreuses régions. Comme tous les oiseaux de proie, le balbuzard pêcheur est protégé au Nouveau-Brunswick.
Que dit le panneau?
Les roches
Les roches sur lesquelles repose le parc de Dutch Point datent de l’ère géologique du Carbonifère. Elles appartiennent à une unité géologique appelée le groupe Mabou et remontent à environ 325 millions d’années. Dans le sud du Nouveau-Brunswick, le groupe Mabou se compose de conglomérats, de grès et d’argilite.
Un conglomérat est une roche sédimentaire composée d’un mélange de roches arrondies et de sable. Ces conglomérats ont sûrement été formés par les rivières qui avaient assez de débit pour déplacer de gros rochers. Les roches d’argilite représentent probablement des ruisseaux avec moins de débit ou des étangs. On trouve parfois des strates appelées calcrètes : des strates dures riches en calcium qui se forment dans le sol sous l’effet des fluctuations climatiques dans les régions sèches (arides ou semi-arides).
Les sédiments ayant formé ces roches ont été transportés par les rivières qui ont érodé les hauts plateaux de l’ancien supercontinent de la Pangée. À l’époque, le Nouveau-Brunswick se trouvait près du centre de la Pangée, probablement un peu au sud de l’équateur. Certaines de ces roches seraient des blocs erratiques : des roches transportées par des glaciers pendant la dernière ère glaciaire et laissées sur place lors de la fonte des glaces. Les blocs erratiques sont souvent différents du soubassement rocheux sur lequel ils se trouvent puisqu’ils ont été transportés sur de longues distances par le glacier.
Directions
Pour savoir comment accéder au parc, consultez la page du parc Dutch Point.
Le sentier commence et se termine non loin des deux points d’accès.
Autres sentiers dans la parc
Sentier parcouru pour la dernière fois : 4 juin 2020.
Dernière mise à jour : 2 avril 2021.