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La Véloroute de Lamèque

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La Véloroute de Lamèque

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Fiche technique

Difficulté accessible
Type de sentier linéaire
Longueur 800 mètres aller
Durée estimée 30 mins retour
Type de surface surface pavée
Dénivelé 7 mètres
Caractéristiques bord de mer, panneaux
Balisage panneaux
Panorama beau
Entretien bien entretenu
Réseau cellulaire moyen
Chiens oui
Frais d’entrée non

Description

Cette portion de la Véloroute de Lamèque offre une courte balade qui complète à merveille le Parc écologique de la Péninsule acadienne (Éco-Parc). Ce chemin pavé commence par longer la rive, sa rambarde agrémentée de plusieurs panneaux d’interprétation. Une fois la rambarde finie, le sentier tourne vers la gauche et s’ouvre sur une vue plus dégagée sur la baie. Il arrive ensuite à une table de pique-nique à proximité de l’accès à la plage.

Table de pique-nique le long du sentier

Par la suite, le sentier s’éloigne de la rive pour contourner un petit étang. Lors de ma visite, j’y ai vu un grand héron et des canards. Le sentier finit par traverser un petit champ avant de déboucher sur le stationnement de l’association coopérative des pêcheurs.

Carte

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Directions

Entrez dans Lamèque par la Rue Principale (Route 113). Au feu, continuez tout droit sur la Rue Principale. À l’intersection suivante, tournez à droite sur la Rue du Ruisseau (Route 313), en suivant les panneaux pour le Parc écologique de la Péninsule acadienne. Dans 700 mètres, vous verrez l’Éco-Parc sur la droite. Stationnez à l’entrée et traversez la route pour accéder à la Véloroute.

La fin du sentier sur la Rue Principale

Pour rejoindre l’autre extrémité de cette portion de la Véloroute, continuez tout droit sur la Rue Principale. Roulez 180 mètres et vous l’apercevrez sur la droite. Un petit stationnement se trouve juste avant l’entrée.

Que dit le panneau?

Laitue de mer (Ulva lactuca)

La Laitue de mer est une algue verte qui pousse partout le long de nos rivages maritimes. Elle n'a pas de forme bien définie, sauf qu'on peut la reconnaître aux rebords de ses feuilles un peu ondulées. Très résistante aux intempéries, elle s'installe près de la côte dans la zone des marées. Rare par endroits, elle prolifère où la mer est riche en azote et en phosphore. Les algues sont considérées comme étant des organismes comestibles et elles sont distribuées partout à travers le monde.

Panneau Laitue de mer et Zostère marine

Zostère marine (Zostera marina)

La Zostère marine est cette herbe qui s'accumule en grande quantité le long de nos côtes chaque automne. Elle est la plante à fleurs qui pousse le plus loin du rivage et qui peut supporter une submersion continuelle par l'eau de mer. Elle est une plante vivace munie de longs rubans étroits qui peuvent parfois atteindre deux mètres. Elle peut pousser jusqu'à une profondeur de quatorze mètres là où les conditions lui sont favorables. La Zostère marine est la nourriture préférée des Bernaches cravants.

Que dit le panneau?

Laminaire à long stipe (Laminaria longicruris)

Grande algue brune vivace qui vit en grande prairie sous-marine jusqu'à huit kilomètres des côtes, cette espèce peut atteindre jusqu'à douze mètres de longueur. En plus d'être comestible, elle forme un habitat propice aux oursins et aux homards. Formant une longue banderole tel un cerf-volant, les plongeurs peuvent ainsi la voir fixée aux rochers, ondulant au balancement des vagues. Il est plus facile de la voir échouée sur le rivage dans la ligne des débris qui marque le niveau des hautes marées.

Panneau Laminaire à long stipe et Fucus vésiculeux

Fucus vésiculeux (Fucus vesivulosus)

Le Fucus vésiculeux est une algue brune qui pousse abondamment le long de nos côtes. Ce sont ces formes gélatineuses recouvrant les grèves rocheuses que l'on voit à marée basse. On peut reconnaître cette espèce par ses vésicules gazeuses disposées par paires de chaque côté d'une nervure centrale qui lui permet de maintenir une certaine flottabilité. Un temps d'exposition au soleil ou à l'air libre leur est nécessaire pour survivre. Contrairement aux plantes terrestes qui ont des racines, le Fucus se colle littéralement aux roches ou à tout autre objet. Il peut atteindre 60 centimètres.

Que dit le panneau?

Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus)

Répandu sur tous les continents du monde sauf l'Antarctique, le Balbuzard pêcheur occupe une place importante dans notre milieu naturel. Il est un grand oiseau de proie qui se nourrit uniquement de poissons vivants qu'il capture en plongeant pattes premières. En vol, il ressemble passablement à un goéland. Son nid, une structure massive de branchages, est souvent construit sur une plateforme érigée pour cet oiseau. Chaque automne, il nous quitte pour passer l'hiver en Amérique du Sud et c'est un plaisir de le voir revenir chaque printemps.

Panneau Balbuzard pêcheur et Cormoran à aigrettes

Cormoran à aigrettes (Phaliacrocorax auritus)

Grand oiseau presque tout noir qui fréquente nos baies et nos régions côtières, le Cormoran à aigrettes est la seule espèce de ce genre qui habite le nord-est du Nouveau-Brunswick. On peut le voir perché sur les bouées pour ceux qui naviguent sur la mer, ou rassemblés en groupes à marée basse à l'extrémité des lames de sable. S'il est dérangé, il fuit en plongeant à la façon des mammifères marins. Le Cormoran à aigrettes fréquente aussi bien l'eau douce que l'eau salée. En hiver, il s'éloigne un peu vers le sud où le climat est un peu plus favorable.

Que dit le panneau?

Mye commune ou coque (Mya arenaria)

Dès notre jeune âge, c'est probablement la coque qui entre la première dans notre connaissance des mollusques. Bonne à la consommation, elle a garni la table de presque tous les foyers de notre région. La coque vit dans la zone des marées et quelques fois loin de la côte jusqu'à neuf mètres de profondeur. Envouie dans le sable, elle se nourrit à l'aide d'un long siphon composé de deux valves. Une de ces valves sert à l'entrée de l'eau et de la nourriture, et l'autre à la sortie de l'eau après l'avoir filtrée. La sortie de ce long siphon forme un trou dans le sable, ce qui facilite sa localisation. Les coquilles des Myes peuvent atteindre jusqu'à douze centimètres de longueur.

panneau Mye commune ou coque et Mactre de l'Atlantique ou d'Amérique

Mactre de l'Atlantique ou d'Amérique (Spisula solidissima)

La Mactre de l'Atlantique porte aussi le nom de Palourde commune. On la trouve surtout proche du rivage dans des zones sableuses, contrairement à une autre espèce assez semblable, la Mactre de Stimpson qui occupe certains endroits en eau très profonde. Les deux espèces de palourdes sont d'une grande valeur économique et font l'objet d'une exploitation très réglementée. De forme presque triangulaire, les coquilles sont pratiquement semblables et peuvent atteindre quinze à dix-sept centimètres.

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Moule bleue (Mytilus Edulis)

La Moule bleue est aussi appelée Moule comestible. Très connue de nos jours pour sa qualité gastronomique, elle est d'une valeur économique incontestable. La Moule bleue est un mollusque très répandu sur les côtes de l'Amérique du Nord. Elle se fixe au sol à l'aide de filaments qui la stabalize et la rend même difficile à déloger. Elle préfère les régions de marées basses et les eaux peu profondes. Sa longueur maximum est d'environ huit centimètres.

Panneau Moule bleue et Huître américaine

Huître américaine (Crassorstrea virginica)

L'Huître américaine est très commune le long de nos côtes, specialement dans les régions rocailleuses et vaseuses. Elle n'aime pas les zones sableuses occupées par d'autre espèces de mollusques, préférant plutôt la zone des marées et les eaux peu profondes. Dans de bonnes conditions, elle peut atteindre quinze centimètres de longueur. Elle est une importante ressource économique pour la région. On y pratique l'élevage et on la récolte à l'état naturel.

Que dit le panneau?

Gesse maritime (Lathyrus japonicus)

La Gesse maritime est l'une des plantes les plus remarquables ornant nos rivages martimes. Durant l'été, ses grappes de fleurs pourpres n'échappent pas aux promeneurs sur nos côtes. Elle pousse aussi bien sur le sable des dunes que sur les graviers des plages. De la famille des pois, d'où son nom commun « Pois de mer », elle produit une gousse semblable au pois de jardin, contenant six ou sept graines. En plus de pouvoir se répandre par ses graines qui voyagent au gré des courants et des vents, ses racines sont vivaces, c'est à dire qu'elles passent bien l'hiver et repoussent chaque printemps. La Gesse maritime peut se consommer, quoiqu'un peu amère.

Panneau Gesse maritime et Élyme des sables

Élyme des sables (Leymus mollis)

Appartenant à la famille du blé, l'Élyme des sables est l'une des plus grandes plantes de nos rivages maritimes. On la reconnaît surtout par ses larges feuilles d'un vert bleuté et par ses gros épis jaune paille. Son système de racines profondes sert à retenir le sable des dunes où elles se trouvent habituellement. Fleurissant tôt le printemps, elle produit à l'automne des graines dont on se servait autrefois pour produire une farine au goût de blé. Très résistante au froid, elle pousse même au-delà du cercle Arctique.

Autres sentiers à proximité

Sentier parcouru pour la dernière fois : 28 août 2021.

Dernière mise à jour : 19 février 2022.